Les principaux producteurs mondiaux de sucre

Le sucre est l’un des produits agricoles les plus importants dans le monde. Sa production et sa consommation concernent de nombreux pays. Examinons dans cet article quels sont les plus grands producteurs de sucre au niveau mondial.

D’où vient le sucre ?

La majorité du sucre produit dans le monde provient de la canne à sucre, cultivée dans les régions tropicales et subtropicales. Le reste est issu de la betterave sucrière, cultivée principalement dans les zones tempérées de l’hémisphère nord.

Pour la campagne 2022/2023, la production mondiale de sucre est estimée à 182 millions de tonnes métriques, en hausse de 1,7 million de tonnes par rapport à l’année précédente. Plus de 110 pays produisent du sucre, dans des quantités influencées par leurs politiques économiques et commerciales. Par exemple, la guerre en Ukraine devrait réduire de 23% la production de betteraves sucrières dans ce pays pour 2022/2023.

Le Brésil, premier producteur mondial

Le Brésil est de loin le premier producteur mondial de sucre. Sa contribution déjà massive à l’offre mondiale devrait encore augmenter d’un million de tonnes pour la récolte 2022-2023, grâce notamment à des conditions météorologiques favorables. Et cela malgré le fait qu’une plus grande part des terres agricoles brésiliennes est consacrée au soja et au maïs.

L’augmentation de la production brésilienne bénéficie également d’une décision de réorienter une fraction de la canne à sucre vers la production de sucre plutôt que d’éthanol. Outre son rang de premier producteur mondial de sucre, le Brésil se classe au second rang pour la production d’éthanol, derrière les États-Unis.

Depuis le milieu des années 1990, le volume de canne à sucre récoltée et transformée au Brésil a presque triplé. Cela reflète la demande croissante pour l’éthanol de canne à sucre et les biocarburants en général. Tout en maintenant sa production alimentaire, le Brésil a prouvé sa viabilité en tant que producteur efficace d’éthanol.

La culture de la canne à sucre occupe une place prépondérante dans l’agriculture et l’économie brésiliennes. Le pays possède un climat tropical propice et de vastes étendues de terres arables dans des régions comme São Paulo ou Pernambouc. La mécanisation intensive de la culture et de la récolte de la canne à sucre au Brésil a également permis d’importantes économies d’échelle.

Les exportations brésiliennes de sucre brut et raffiné représentent plus de 20% du total mondial. Le sucre est un des principaux produits d’exportation du Brésil, au côté du soja, de la viande bovine, du café et des agrumes. La filière sucrière génère de nombreux emplois directs et indirects, notamment dans le Nordeste brésilien.

Toutefois, la monoculture intensive de canne à sucre est critiquée pour ses impacts environnementaux : épuisement des sols, pollution des eaux par les engrais, déforestation. Des efforts sont entrepris pour une production plus durable, avec une meilleure gestion de l’eau et une limitation de l’usage des pesticides. L’utilisation des résidus de canne comme bioénergie pour alimenter les usines permet aussi de réduire l’empreinte carbone.

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L’Inde, dauphin du Brésil

L’Inde talonne de près le Brésil pour la production de sucre. Elle a même occupé la première place mondiale jusqu’en 2020. Par ailleurs, l’Inde est le premier consommateur mondial de sucre, avec 29 millions de tonnes par an.

L’Inde assure près de 15% de la production mondiale de sucre. Cependant, la consommation intérieure ne cesse d’augmenter. Sa production totale devrait baisser de 3% à 35,8 millions de tonnes en 2022-2023.

La culture de la canne à sucre en Inde remonte à des millénaires. Le pays possède un climat tropical humide propice dans certaines régions comme le Maharashtra, le Karnataka ou l’Uttar Pradesh. L’Inde compte plus de 500 sucreries qui transforment la canne récoltée par des millions de cultivateurs indiens.

Mais la production indienne de sucre connaît des hauts et des bas en raison de sa dépendance aux moussons. Une mousson capricieuse peut réduire les rendements de canne à sucre et donc la production de sucre. Celle-ci est également freinée par l’étroitesse des terres cultivables et la petite taille des exploitations en Inde.

Pour sécuriser l’approvisionnement intérieur compte tenu de la forte demande, l’Inde a recours à un système de prix garantis, de subventions à l’exportation et de taxes à l’importation. Mais cela peut parfois encourager une surproduction déstabilisatrice pour le marché mondial.

L’Inde se situe aussi au premier rang pour la consommation de sucre. Celle-ci a beaucoup augmenté ces dernières décennies, à la faveur de la croissance démographique, de l’urbanisation et de l’évolution des régimes alimentaires. Le sucre est très présent dans l’alimentation, les boissons et les confiseries indiennes. Mais sa surconsommation pose des problèmes de santé publique, comme le diabète.

La Thaïlande de retour au premier plan

La canne à sucre est l’une des cultures les plus importantes en Thaïlande. Le pays se remet actuellement d’une sécheresse qui a lourdement affecté sa production lors de la campagne 2020-2021. La production pour 2022-2023 devrait atteindre 10,5 millions de tonnes, en légère hausse par rapport à l’année précédente.

La Thaïlande exporte la majeure partie de sa production de sucre et se classe d’ailleurs au second rang mondial des exportateurs, derrière le Brésil. La consommation intérieure thaïlandaise est en augmentation, ce qui réduit d’autant les revenus d’exportation tirés du sucre.

La Thaïlande bénéficie d’un climat tropical propice à la culture de la canne dans des régions comme le Nord-Est ou le Centre. La filière sucrière emploie près de 1 million de personnes. Elle produit du sucre brut et raffiné, ainsi que des mélasses et de l’éthanol. Mais elle est dominée par quelques gros conglomérats qui contrôlent la transformation et l’exportation.

Après être longtemps resté au premier rang mondial, le secteur sucrier thaïlandais a été déstabilisé par la fin des quotas européens en 2017 et par la sécheresse de 2020. Il se restructure et se modernise pour regagner des parts de marché face à la concurrence du Brésil, de l’Inde ou du Guatemala.

La Thaïlande cherche aussi à produire un sucre plus premium, en misant sur la qualité, la traçabilité et le développement durable, pour moins dépendre des cours mondiaux fluctuants. Elle explore de nouveaux débouchés pour la canne, comme la production de biomatériaux ou de bioélectricité.

La Chine et ses barrières commerciales

La production chinoise de sucre devrait augmenter de 400 000 tonnes pour atteindre 10,1 millions de tonnes avec la récolte 2022-2023.

Bien que la Chine soit l’un des plus grands producteurs mondiaux de sucre, elle est importatrice nette et la demande intérieure a fortement progressé ces dernières décennies. Historiquement, il existait un écart important entre les prix intérieurs, maintenus à un niveau élevé par le gouvernement chinois pour soutenir ses agriculteurs, et les prix internationaux du sucre, qui ont baissé.

Le secteur sucrier domestique chinois a eu du mal à être compétitif sur la scène internationale. Ses coûts de production pour le sucre sont plus élevés que ceux de certains de ses concurrents étrangers. Dans le cadre d’un accord avec l’Organisation mondiale du commerce, la Chine autorise 1,95 million de tonnes d’importations de sucre par an avec un tarif de 15%. Au-delà de ce quota, des tarifs plus élevés à 50% ainsi que des permis supplémentaires sont requis.

Pendant plusieurs années, la Chine a même ajouté à ce tarif de 50%. En 2019-2020, le tarif total pour les importations au-delà du quota autorisé était de 85%, voire 95%. Ces tarifs ont expiré en mai 2020 et la Chine ne les a pas renouvelés, les ramenant ainsi à 50%.

La Chine produit du sucre à partir de la canne, cultivée dans le Sud du pays, mais surtout à partir de la betterave, concentrée dans des provinces septentrionales comme le Heilongjiang. La betterave présente l’avantage de pouvoir être cultivée sur des terres menos propices à d’autres cultures vivrières. Mais le secteur souffre d’un manque de compétitivité.

Pour réduire sa dépendance aux importations, la Chine encourage depuis quelques années la restructuration de sa filière betteravière, en misant sur le regroupement des producteurs, la consolidation des sucreries et leur modernisation. Elle vise à terme une meilleure productivité pour mieux résister à la concurrence étrangère.

La consommation chinoise de sucre a décuplé depuis 1980, portée par l’enrichissement de la population et la transition vers une alimentation plus sucrée. Malgré ses barrières à l’importation, la Chine devrait rester un importateur majeur de sucre, notamment de sucre brut en provenance du Brésil ou de l’Inde.

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Les États-Unis complètent le top 5

Les États-Unis sont désormais le cinquième plus grand producteur mondial de sucre, avec une production brute attendue à 8,2 millions de tonnes métriques pour la saison de culture 2022-2023. Contrairement à la plupart des autres pays, les États-Unis sont un important producteur à la fois de sucre de canne et de betterave. La canne à sucre représente environ 45% de la production nationale américaine et la betterave sucrière 55%.

Cependant, la culture la plus rentable aux États-Unis pour la production de sucre est en fait une autre plante : le maïs. Les États-Unis ont produit 7,6 millions de tonnes courtes de sirop de maïs à haute teneur en fructose en 2020, en baisse par rapport à un pic de plus de 9,1 millions en 2012. Ces édulcorants sont souvent utilisés comme substituts du sucre dans les industries des boissons, des produits laitiers et des aliments transformés.

La betterave sucrière est cultivée dans le Midwest, le Nord-Ouest Pacifique et la région des Grands Lacs. La canne à sucre se concentre surtout dans le Sud-Est, en Floride, Louisiane et Texas. Ces régions offrent le climat chaud et humide propice à la canne.

Les sucreries américaines produisent une large gamme de sucres spéciaux et de sirops à partir de la canne et de la betterave. Mais la filière est protégée par des barrières douanières et des subventions qui faussent les échanges mondiaux. Elle bénéficie aussi de la garantie de rachat de sa production par le gouvernement.

Pour limiter cette distorsion des cours internationaux, les États-Unis se sont engagés à mieux ouvrir leur marché dans le cadre des accords de libéralisation. Mais le secteur américain craint toujours la concurrence des gros producteurs brésiliens ou thaïlandais.

La place de l’Union européenne

Si l’Union européenne était un seul pays, elle serait le troisième plus grand producteur mondial de sucre, derrière l’Inde et le Brésil. Pour la campagne 2022/2023, la production européenne de sucre est estimée à 16,3 millions de tonnes métriques, en baisse d’environ 250 000 tonnes, les agriculteurs européens se tournant vers des cultures plus rentables que la betterave.

L’UE est en fait le premier producteur mondial de sucre de betterave, qui représente 20% de la production mondiale totale de sucre. La betterave sucrière est produite principalement en Europe du Nord, notamment dans le nord de la France, en Belgique, aux Pays-Bas, en Allemagne et en Pologne.

La PAC a longtemps subventionné et protégé la filière betteravière européenne par un système de quotas de production par pays et de prix garantis. Mais depuis la fin des quotas en 2017, le secteur doit s’adapter à la volatilité des cours mondiaux. La surface cultivée en betteraves a diminué, de même que le nombre de sucreries.

Touchées par la baisse de rentabilité, beaucoup d’entreprises sucrières européennes se sont restructurées et consolidées. Leurs sucreries se modernisent pour gagner en compétitivité. L’innovation porte à la fois sur les procédés industriels et sur les pratiques agronomiques pour augmenter les rendements tout en réduisant l’usage d’intrants.

L’Union européenne cherche à maintenir sa production de sucre made in Europe, pour sa sécurité alimentaire et le maintien d’emplois en zones rurales. Mais avec la suppression des quotas, son marché s’est ouvert à plus de concurrence, notamment pour le sucre roux destiné à l’industrie agroalimentaire.

Quels sont les plus gros consommateurs ?

En 2022, l’Inde est le plus gros consommateur de sucre avec 29 millions de tonnes, suivie par l’Union européenne (17 millions de tonnes), la Chine (15,5 millions), et les États-Unis (11,3 millions de tonnes). Cependant, cela ne prend pas en compte les différences de population entre chaque pays. Sur une base par habitant, la consommation quotidienne moyenne de sucre est de 126 grammes aux États-Unis, 102 grammes en Allemagne et 102 grammes aux Pays-Bas.

Plusieurs facteurs expliquent les écarts de consommation de sucre selon les pays :

  • Le niveau de développement économique. Les pays à hauts revenus consomment plus de sucre que les pays pauvres.
  • Les habitudes alimentaires culturelles. Certaines cuisines nationales utilisent traditionnellement plus de sucre.
  • La démographie. La consommation par habitant dépend de la pyramide des âges.
  • L’urbanisation. Les citadins ont tendance à consommer plus de produits transformés contenant du sucre ajouté.
  • La disponibilité de substituts du sucre comme le sirop de maïs à haute teneur en fructose.

La consommation mondiale de sucre n’a cessé d’augmenter au cours des dernières décennies. Elle a plus que doublé depuis 1960. On estime qu’elle atteindra 185 millions de tonnes en 2024-2025.

Cette hausse s’explique par :

  • L’augmentation de la population mondiale,
  • L’enrichissement des pays émergents comme la Chine ou le Brésil,
  • L’occidentalisation des régimes alimentaires dans beaucoup de pays,
  • La consommation croissante d’aliments et de boissons transformés contenant du sucre ajouté.

Mais cette surconsommation pose de sérieux problèmes de santé publique, car elle contribue au développement de maladies comme le diabète, l’obésité, les maladies cardiovasculaires et les caries dentaires.

L’OMS recommande de limiter l’apport en sucres libres à moins de 10% de la ration énergétique quotidienne. Certains pays comme le Royaume-Uni ou la France ont mis en place une taxe sur les boissons sucrées pour en décourager la surconsommation.

Le sucrose est-il identique au sucre ?

Le sucrose est le nom chimique du sucre ordinaire. C’est un glucide simple produit naturellement par toutes les plantes. La betterave et la canne à sucre ont les quantités les plus élevées de sucrose de toutes les plantes, ce qui explique leur utilisation pour la production du sucre transformé utilisé dans le monde entier.

Le sucrose pur est composé à parts égales de glucose et de fructose. Il se présente sous la forme d’une poudre cristalline blanche qui fond à 160°C. Le sucrose est hydrosoluble et possède un pouvoir sucrant élevé.

On trouve du sucrose à l’état naturel dans le nectar des plantes. L’être humain possède d’ailleurs une appétence innée pour le goût sucré du sucrose qui signalait des aliments énergétiques.

Industriellement, le sucre est extrait de la canne à sucre ou de la betterave sucrière par extraction, purification et cristallisation du sucrose qu’elles contiennent. Le sucre de table courant est constitué à plus de 99,9% de sucrose pur.

Mais d’autres sucres existent également :

  • Le glucose, sucre simple extrait de l’amidon du maïs ou du blé
  • Le fructose, sucre des fruits utilisé en sirop d’agave
  • Le lactose, sucre du lait
  • Le maltose, sucre produit lors de la maltage de l’orge

Ces différents sucres ont des propriétés et des pouvoirs sucrants variés. Ils sont utilisés seuls ou en mélange dans l’industrie alimentaire en fonction des caractéristiques recherchées.

Quelle quantité de sucre par jour ?

L’American Heart Association recommande aux hommes adultes de ne pas consommer plus de 9 cuillères à café de sucre ajouté par jour, et 6 cuillères à café pour les femmes. C’est bien inférieur à la consommation moyenne quotidienne de 77 grammes de sucre ajouté.

Les lignes directrices nutritionnelles de la plupart des pays fixent la limite maximale de sucres ajoutés à environ 50 à 60 grammes par jour. Au-delà, les risques pour la santé augmentent significativement.

Mais il est difficile pour le consommateur de contrôler sa prise de sucre, car le sucre est présent naturellement dans de nombreux aliments et aussi ajouté de manière cachée dans les plats industriels transformés.

Pour réduire leur consommation de sucre, les nutritionnistes recommandent aux consommateurs :

  • De limiter les boissons et aliments sucrés (sodas, jus de fruits, pâtisseries, confiseries…)
  • De préférer le sucre naturel des fruits frais plutôt que le sucre ajouté
  • De cuisiner davantage de plats maison en contrôlant le sucre ajouté
  • De comparer les étiquettes nutritionnelles et choisir les produits les moins sucrés

Certains pays envisagent aussi d’imposer un étiquetage nutritionnel simplifié en face avant des emballages pour mieux informer le consommateur sur la teneur en sucre.

Le sucre de maïs est-il vraiment du sucre ?

Il existe des différences mineures entre le sucre de maïs et le sucre de table.

Le maïs contient naturellement beaucoup d’amidon. Cet amidon de maïs est extrait de la plante et transformé en une forme solide de sucre. L’amidon de maïs est du glucose, qui est transformé par traitement en dextrose.

Un traitement supplémentaire avec une enzyme appelée sucrase donne du sirop de maïs à haute teneur en fructose, un produit largement utilisé dans l’industrie agroalimentaire en remplacement du sucre.

Contrairement au sucre de canne ou de betterave, le sucre de maïs se présente toujours sous forme liquide. Il est constitué d’un mélange de glucose et de fructose, tandis que le sucrose est un disaccharide combinant glucose et fructose.

Le pouvoir sucrant du sirop de maïs à haute teneur en fructose est proche de celui du sucrose. Il apporte environ 4 kilocalories par gramme, contre 3,9 pour le sucre de table.

Utilisé en tant qu’édulcorant, le sucre de maïs présente certains avantages :

  • Un coût de production inférieur à celui de la canne ou de la betterave
  • Une saveur agréable
  • Une texture avantageuse dans les produits transformés

Mais sa consommation excessive est controversée, car elle pourrait favoriser la prise de poids et certains troubles métaboliques. Le sucre de maïs se retrouve dans de nombreux aliments ultratransformés, ce qui contribue à une consommation trop importante.

Enjeux et perspectives pour la filière sucrière mondiale

La production et le commerce mondial du sucre soulèvent plusieurs défis :

  • La volatilité des cours, fluctuants selon l’offre et la demande
  • La baisse des prix entraînant des difficultés économiques pour les producteurs
  • Une concurrence commerciale faussée par les subventions et les barrières douanières
  • La critique de la monoculture intensive de canne à sucre pour ses impacts environnementaux
  • Les inquiétudes face aux conséquences sanitaires de la surconsommation de sucre

Pour relever ces défis, des pistes existent :

  • Une meilleure régulation du marché international du sucre
  • Des pratiques agricoles plus durables limitant le recours aux pesticides et engrais chimiques
  • La diversification des débouchés de la canne : bioplastiques, biomatériaux, bioénergie…
  • L’information du consommateur par un étiquetage nutritionnel clair sur la teneur en sucre
  • La taxation des produits trop sucrés quand la consommation excessive pose problème

Malgré ces enjeux, la demande mondiale de sucre devrait rester soutenue à long terme, portée par la croissance démographique et économique, notamment dans les pays émergents. Les principaux pays producteurs continueront à jouer un rôle clé sur ce marché. L’innovation permettra d’améliorer la productivité tout en limitant l’impact environnemental. La filière sucrière mondiale devra concilier performance économique, durabilité et santé des consommateurs.

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